Aujourd’hui, les collecteurs de déchets sont présents dans presque toutes les villes du monde entier. Ces services qui a priori contribuent au maintien de la propreté dans les divers espaces de vie participent par la même occasion à la préservation de la nature. Après la collecte des déchets, ceux-ci sont triés en fonction de leur nature puis traités par diverses techniques. Chacune de ces techniques a sa particularité et son objectif. À travers cet article, nous allons vous immerger dans l’univers des différents modes de traitement des déchets.
Premier mode : le recyclage
Il s’agit de la technique la plus courante utilisée pour traiter la majorité des déchets industriels et des ordures ménagères. La technique du recyclage consiste en réalité à employer de nouveau un déchet en remplacement partiel ou total d’une matière première dans un processus de fabrication. En faisant recours au recyclage, l’on participe à la réduction de la masse de déchets produits quotidiennement. Par ricochet, l’ampleur de la pollution causée par l’élimination desdits déchets s’en trouve considérablement réduite. En outre, c’est une excellente technique de préservation des réserves naturelles, de réalisation d’économies et d’offrir une seconde vie aux déchets.
Deuxième mode : le compostage
Il s’agit d’un mécanisme par lequel les déchets organiques collectés sont transformés en un produit appelé compost. Le compost est en réalité un engrais naturel dont la composition se rapproche de celle de l’humus. Ce dernier a une couleur sombre proche de celle de la terre et se retrouve en général dans la couche superficielle du sol. Il est obtenu à l’issue d’un processus de décomposition et de recomposition incomplète des déchets organiques biodégradables. Le produit obtenu après le compostage est de très bonne qualité et est assez recommandé par les scientifiques pour le jardinage et l’agriculture.
Troisième mode : la biométhanisation
On parle de biométhanisation lorsque des matières biologiques sont progressivement dégradées dans un environnement dépourvu d’oxygène à l’issue d’une série d’opérations. À la fin de ce processus, l’on obtient en général deux catégories de produits : le digestat et le biogaz. Ce dernier n’est rien d’autre qu’une combinaison de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (gaz) et de vapeur d’eau. Le digestat quant à lui est un résidu liquide dans lequel sont présentes des matières organiques dont la dégradation n’est pas arrivée à terme.
Quatrième mode : l’incinération
Les déchets ménagers qui subissent le plus ce processus de dégradation sont ceux collectés en porte-à-porte grâce aux sacs réglementaires. L’incinération est une technique de traitement qui consiste à réduire en cendres les déchets et qui offre donc l’avantage de les évincer tout en produisant par la même occasion de l’énergie. Il s’agit donc d’un procédé par lequel l’on peut simultanément réaliser des économies significatives en combustibles (pétrole, charbon, gaz, etc.) et œuvrer pour la protection de l’environnement. Par ailleurs, ce mode de traitement participe aussi à la destruction des microbes, des virus ainsi que des germes infectieux responsables de la propagation des épidémies. Il faut également préciser que 95% des sous-couches routières sont fabriquées à partir des résidus solides récupérés après l’incinération des déchets. La portion restante est employée dans le processus de conception des ferrailles et autres métaux.